Même les sports de santé peuvent
être contre-indiqués ou nécessiter des précautions.
Il est sain de consulter le médecin généraliste, qui oriente
vers un médecin du sport dans des cas particuliers.
Consulter s'impose si vous avez cessé le sport depuis des années,
si vous êtes fumeur,
si vous avez trop de poids, de tension ou de cholestérol.

Ensuite, vous bénéficierez des conseils d'un sportif chevronné.

Les convalescences sont de fréquentes contre-indications, par exemple après grippe, hépatite virale, mononucléose infectieuse. Le convalescent d'une blessure sportive doit avoir pour priorité de guérir. Par exemple, une déchirure musculaire au mollet s'aggravera si l'on essaye de courir dans les deux mois. Une tendinite s'aggravera si l'on recourt à la cortisone pour la masquer.
L'aptitude du cœur à l'effort, avant l'âge de 40 ans, s'apprécie assez simplement par l'auscultation et en comparant le pouls avant et après un effort bien codifié. Disputer un match de tennis, par exemple, ne devrait plus exposer à la mort subite faute d'avoir consulté. Après cet âge, l'électrocardiogramme après effort est recommandé. D'autres épreuves, comme la consommation maximale d'oxygène, sont plutôt du domaine des sports de compétition, à moins de risque particulier.

L'épilepsie et le diabète exposent aux chutes et contre-indiquent les sports aériens comme l'escalade, ainsi que les sports nautiques et de plongée.

Chez les sujets âgés, l'examen clinique doit être très détaillé. Les os et articulations méritent d'être radiographiés. La progression doit être modérée, tant les tendinites seraient fréquentes autrement.
Chez les enfants, le surmenage sportif expose aux ostéochondroses et aux déformations vertébrales. Il est bon que tout enfant apprenne à plonger avec son école. Cette acquisition faite, il est contre-indiqué de répéter les plongées si elles sont suivies de poussées de sinusite. Au médecin d'interdire alors la plongée sans interdire la natation, et aux enseignants d'accepter cette dissociation.
Quand il revient consulter, le coureur à pied montre ses chaussures à son médecin. Si l'usure des semelles prédomine à l'avant et au bord interne, cela dénote un excès nocif de pronation, à corriger par des chaussures à axe droit. Les pieds creux et les pieds rigides nécessitent des chaussures appropriées. Il faut tout autant se soucier des inégalités de longueur des membres inférieurs. Les chaussure de tennis ne conviennent pas pour courir.

Les contre-indications de la natation sont les pertes de connaissance, les otites, rhino-pharyngites et certaines maladies de la peau. Une personne porteuse du virus de l'hépatite B ou du virus du sida ne doit pas perdre de sang dans une piscine où d'autres se baignent. Le médecin déconseille de marcher pieds nus au bord des piscines publiques, ce qui exposerait aux verrues plantaires. Il déconseille de se baigner en eau froide peu après un repas copieux et largement arrosé. Il déconseille de prendre froid après le bain.

Précautions

Les conseils d'un sportif chevronné tout en restant modéré complètent ceux du médecin par une foule de précautions. Il renseigne sur les chaussures : chaussures montantes pour la marche, chaussures de jogue bien différentes des chaussures de tennis. Il explique de courir en foulées rasant le sol. Par exemple, il rappelle qu'en cas de claquage, c'est-à-dire de déchirure musculaire au mollet, il faut cesser durant deux à quatre mois le sport responsable et lui substituer la natation. Il rappelle qu'on interdit les courses de fond quand la température à l'ombre dépasse 27 degrés, et il est sage de s'abstenir à partir de 24°, surtout après 70 ans.
C'est avec le chevronné qu'on réglera, sur la bicyclette, la hauteur des poignées et de la selle et le recul de celle-ci ; et qu'on sera conseillé sur le casque, le cuissard, les gants cyclistes, le maillot, la chambre à air de rechange, le téléphone portable, les aliments secs et le bidon grâce auquel on boira 1/2 à 1 litre par heure.

Au petit matin, les muscles sont engourdis. Préférer un autre moment de la journée. L'échauffement est indispensable avant le départ, afin d'éviter les claquages musculaires : un quart d'heure de sautillements et de trot modéré.

Les étirements sont tout aussi nécessaires avant qu'après l'effort, dont l'arrêt doit être progressif. À genoux, puis debout, on étire les muscles qui ont le plus travaillé.

L'entraînement sera régulier et progressif, une à trois fois par semaine. En cas de douleur, l'interrompre et consulter si la douleur revient.

Plusieurs fédérations se consacrent aux sports de santé, notamment :
Fédération française de la retraite sportive, 12 rue des Pies, 38360 Sassenage,
T. 04 76 53 09 80
Fédération française de la randonnée pédestre, 14 rue Riquet, 75019 Paris,
T. 01 44 89 93 93
Fédération française de cyclotourisme, 8 rue Jean-Marie Jégo, 75013 Paris,
T. 01 44 16 88 88

http://perso.wanadoo.fr/sante-infofb/sports_bienfaits_physiques.htm

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